Découvrez Alexis Delcroix, Acheteur IT et Formateur CDAF ! Issu d'études de droit, il a réalisé qu'il souhaitait servir l'intérêt public d'une autre manière qu'avec son domaine d'études. Entre reconversion professionnelle et évolution personnelle, le profil d'Alexis vaut le détour !
Qui êtes-vous et pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je suis Alexis Delcroix, j'ai 30 ans. Je suis actuellement Acheteur IT chez ADEO et formateur CDAF. J'ai d'abord eu une formation de juriste via des études de droit, puis j’ai exercé le métier de juriste pendant 5 ans avant de rejoindre la CDAF.
Pourquoi avoir choisi le domaine des achats ?
J’ai fait du droit à 18 ans parce que je voulais servir l’intérêt général. Il y avait une certaine redondance dans la pratique du droit, et je me suis rendu compte qu’être juriste, c’était être service support, et j’avais besoin d’être plus au cœur du jeu.
Je me suis tourné vers les achats suite à une renégociation de salaire. Je n’ai pas obtenu ce que je voulais, alors en échange, j’ai demandé à pouvoir reprendre des études. Ma boîte m’a financé pendant une année la formation achat CDAF.
J’ai aimé la première année, je me suis dit « Quitte à reprendre des études, autant y aller jusqu’au bout. » Et j’ai rejoint la deuxième année en alternance.
Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre l'équipe de formateurs de CDAF ?
D’abord, c’est quelque chose que j’avais toujours envie de faire. J’avais déjà donné des cours de droit administratif à l’époque où j’étais juriste. Puis quand il y a eu un besoin, j’avais déjà signalé plusieurs fois mon intérêt.
Ce qui m’a donné envie, c’est que je me suis rendu compte très vite que le meilleur moyen d’apprendre, c’était de devoir expliquer aux autres, de devoir anticiper et m’adapter en fonction des questions qui m’étaient posées. Et le deuxième point, c’est que le métier d’acheteur est un métier d’interaction humaine, et ça permet d’interagir avec beaucoup de monde, beaucoup de profils différents. Enfin, on y gagne en expérience, et sur sa capacité à s’adapter.
Et quels sont les autres modules que vous enseignez aux apprenants ?
Les cours liés aux systèmes d'information, le cours de droit, et les deux premiers jours relatifs à l'accueil des étudiants, et au cours de gestion de projet, puisque je suis responsable pédagogique du Master.
Et si je devais choisir mon module préféré, ce serait le module sur les systèmes d'information. C’est celui qui a la meilleure approche puisqu’on parle de toutes les fonctions de l’acheteur et on voit quelles fonctions ont été soumises à des processus.
C’est un module qui prend beaucoup de recul et qui montre comment intégrer des situations dans les systèmes d’information pour réduire les risques d’erreurs et améliorer la traçabilité.
En quoi la collaboration avec CDAF a-t-elle contribué à votre propre développement professionnel en tant que formateur ?
Elle m’a aidé à être capable d’être moins centré sur moi-même. Pour reprendre les propos de Mission Cléopâtre : "C’est d’abord le don de soi" d'être prof. Et en ayant cet exercice de don de soi à mes étudiants, quand je rencontre mes commerciaux, je suis beaucoup moins dans l’ego.
Et puisque je me concentre davantage sur mon interlocuteur, c’est beaucoup plus facile de m’adapter.
D’abord, en le laissant s’exprimer, puis en étant capable d’être ferme lorsque les choses sortent de ce que je suis prêt à accepter. Un peu à la manière dont je dois reprendre les élèves parfois.
Auriez-vous un conseil à donner à une personne qui aimerait suivre un ou plusieurs modules de formation chez CDAF ?
Arriver avec le moins d’a priori possible, pour pouvoir se remettre en question. Ce sont des modules très axés sur la pratique. Il faut être capable de dire "je repars de zéro".
Même après 20 ans d’expérience, un professionnel peut rejoindre la CDAF est ressorti avec une expérience complètement transformée : au-delà de ses habitudes bien rodées, il va bénéficier de l’expérience d’un groupe, d’une mise en situation réelle commentée et d’un regard pédagogique avisé.
Le mot de la fin, avez-vous une devise qui vous suit dans votre vie privée et/ou professionnelle ?
Oui. "On domine mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus." – Napoléon Bonaparte.
Je suis un très grand fan de Napoléon. Il a apporté la méritocratie en France, est passé de personne à la personne la plus influente de l’histoire, tout en étant éperdument amoureux.
Cette citation signifie qu’il a accompli tout ça en ayant conscience du caractère des Hommes. Le meilleur levier reste leurs intérêts, pas leurs vertus.
Dans mon quotidien professionnel, cela me permet de rester lucide dans mes interactions : est-ce que mon interlocuteur inscrit notre relation dans un cercle vertueux, ou est-ce qu’au contraire, il est animé par des intérêts court-termistes qui vont fatalement diverger des miens ?
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